Skip to content Skip to footer

Découverte d’un système de 7 planètes rocheuses autour d’une étoile naine

La NASA a annoncé aujourd’hui la découverte, grâce à son télescope spatial Spitzer, d’un système composé de 7 planètes rocheuses orbitant autour d’une planète naine. En plus de regrouper des planètes aux caractéristiques proches de celles de la Terre, Trappist-1 est le premier système à compter autant de planètes rocheuses autour d’une seule étoile.

« La NASA fera une annonce importante mercredi« . Comme lors de sa dernière découverte scientifique majeure (océans sous la glace de la lune Europe), la NASA a lancé la petite phrase qui a semé la panique dans le milieu scientifique. Les amateurs d’astronomie du monde entier se sont alors mis à rêver : a-t-on enfin découvert les premiers extra-terrestres ? Pas du tout, c’était encore une opération de communication bien menée dont l’un des principaux objectifs a été de décupler l’intérêt des journalistes. Certains y voient même un moyen pour la NASA de justifier les sommes astronomiques investies dans ses différents programmes de recherche et d’exploration. Bref, voici à quoi pourrait ressembler ce système :

Système Trappist-1 © NASA/JPL-Caltech
Système Trappist-1 © NASA/JPL-Caltech

Situé à 40 années-lumières de la Terre, le système Trappist-1 est, comparé à la taille de l’univers, relativement proche de nous. Mais ce système n’est en réalité pas complètement inconnu. En mai 2016, les scientifiques avaient déjà annoncé la découverte de 3 planètes dans ce système, mais des recherches et des calculs plus approfondis ont permis d’en découvrir 4 autres.

Des planètes sœurs de la Terre ?

D’après les premiers calculs, trois d’entre elles sont même situées dans la zone d’habitabilité. Autrement dit, dans une zone où la température n’est ni trop élevée, ni trop basse et qui pourrait ainsi contenir de l’eau.

Pour l’heure, les scientifiques ont été capables de mesurer précisément la taille des sept planètes et la masse de six d’entre elles. Seule la masse de la planète la plus éloignée n’est pas encore connue. La NASA pense que cette dernière planète pourrait être un monde glacé ressemblant à Pluton.

L’une des particularités de ce système est l’étoile située en son cœur. En effet, l’étoile Trappist-1 est une naine rouge dont la température est beaucoup plus faible que celle de notre Soleil. Ce qui frappe dans les résultats des premiers calculs, c’est la proximité de ces planètes par rapport à leur étoile. Les sept orbitent à une distance plus faible que celle qui sépare Mercure du Soleil. Mais elles sont aussi très proches les unes des autres. Comme le témoigne l’affiche ci-dessous, un homme situé à la surface d’une de ces planètes pourrait voir les six autres en levant la tête vers le ciel.

Astronova.fr - Affiche d'un voyage imaginaire vers Trappist-1 © NASA-JPL/Caltech
Affiche d’un voyage imaginaire vers Trappist-1 © NASA-JPL/Caltech

A l’heure actuelle, il est impossible de connaitre la composition exacte de ces planètes. Si ces astres ont été créés loin de leur étoile avant d’être attirés vers elle, comme cela est le cas pour les satellites de Jupiter, il est fort probable que ces planètes contiennent de l’eau. Recouvertes de glaces aux prémices de leur création, celle-ci aurait fondu petit à petit au fur et à mesure que les planètes se rapprochaient de leur étoile. Mais ce scénario relève encore de l’hypothèse et de nombreux calculs seront encore nécessaires pour percer tous les secrets de ce système.

A noter que dans cette quête de mondes lointains, Spitzer était accompagné d’autres centres de recherches comme le VLT du European Southern Observatory basé au Chili. Et autre cocorico européen, l’astronome belge Michaël Gillon de l’Université de Liège, a été l’un des principaux auteurs de cette découverte.

Show CommentsClose Comments

Leave a comment