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Les mystérieux pôles de Jupiter, encerclés de tempêtes géantes

Mois après mois, Jupiter confirme son statut de planète mystère. Arrivée dans l’orbite de la plus grande planète du système solaire en 2016, la mission Juno de la NASA enchaîne les clichés et les découvertes surprenantes.

Entre un mélange de couleurs rouge – blanc et ses formes léchées, la surface de Jupiter ressemble à une toile digne des plus grands peintres impressionnistes.

Il y a quelques années, on pensait encore que les tempêtes géantes sur Jupiter étaient relativement rares. La plupart d’entre vous connait évidemment la grande tâche rouge qui a fini par devenir le meilleur moyen de reconnaître cette planète. Mais la mission Juno a levé le voile sur des dizaines de nouvelles tâches qui semblent en réalité parsemer la géante gazeuse.

En mars dernier, JIRAM (Jovian Infrared Auroral Mapper), un instrument d’observation installé à bord de Juno, révélait des clichés pour le moins surprenants.

Au pôle nord, on observe 8 cyclones gigantesques entourent une tempête centrale de manière quasi-symétrique. La taille de ces nuages varie entre 4000 et 4600km de diamètre et ces courants de surface pourraient descendre jusqu’à 3000km de profondeur. Au Pôle Sud, on compte seulement 5 tempêtes. Mais celles-ci sont bien plus grandes puisque leur taille varie entre 5600 et 7000km de diamètre. A côté, même les pires ouragans sur Terre ne pèsent pas bien lourd.

Les pôles de Jupiter vus par la sonde Juno © Nature
Les pôles de Jupiter vus par la sonde Juno. A gauche lumière visible, à droite infrarouge © Nature

Les relevés infrarouges ont permis de créer ces images composites spectaculaires. La prouesse technique a été de pouvoir détecter les fluctuations de température même dans les zones d’ombre et pas seulement dans les zones exposées à la lumière du Soleil.

Sur l’image ci-dessus, les nuages les plus clairs sont les zones les plus « chaudes », bien que leur température ne dépasse guère les -13°C… Les zones un peu plus larges et plus sombres sont aux alentours de -181°C. Et oui, Jupiter est loin du Soleil, donc (très) froide.

Vue d'artiste de l'atmosphère jovienne © Capitalberg
Vue d’artiste de l’atmosphère jovienne © Capitalberg
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