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2 nouvelles lunes pour Jupiter qui en compte désormais 69

Jupiter joue à merveille son rôle de planète star de notre Système Solaire. Alors que la mission Juno n’en finit pas de nous régaler de ses magnifiques clichés de la géante gazeuse, l’astronome Scott Sheppard vient de confirmer l’existence de deux nouveaux satellites naturels autour de Jupiter.

Si leur présence avait été révélée une première fois en 2016, les deux lunes n’avaient jusqu’alors jamais été complètement officialisées. Il faut dire que leur observation est compliquée. Les deux cailloux, qui ne mesurent pas plus de 3km de diamètre, font figure de grains de sable à côté de leur planète géante qui est, à elle seule, aussi massive que les sept autres planètes de notre système.

La découverte de ces deux lunes porte le total à 69 pour Jupiter. Et la moisson n’est certainement pas finie lorsque l’on sait que 30 d’entre elles ont été découvertes au cours des quinze dernières années. Si certains de ces satellites sont aussi massifs que de petites planètes (Io, Europe, Ganymède etc.), la plupart de ces lunes sont de simples roches.

Orbites des satellites de Jupiter © Scott Sheppard
Orbites des satellites de Jupiter © Scott Sheppard

Provisoirement baptisées S/2016 J 1 et S/2017 J 1, les deux nouvelles lunes joviennes appartiennent au groupe Pasiphae, des satellites irréguliers rétrogrades. C’est-à-dire qu’ils orbitent dans le sens inverse de celui de Jupiter.

L’origine des deux satellites n’est pas encore certaine mais il semblerait qu’ils aient été formés en dehors de notre système solaire et qu’ils aient été capturés par Jupiter après un long voyage dans l’espace.

Jupiter, la plus vieille des planètes de notre système solaire

Naissance de Jupiter © NASA
Naissance de Jupiter © NASA

A quelques jours de l’officialisation de ces deux corps célestes, une équipe de scientifiques internationaux révèle une autre découverte majeure au sujet de Jupiter.

La planète la plus massive de notre système solaire serait également la plus ancienne. A défaut de ne disposer actuellement d’aucun échantillon de la matière composant Jupiter et aucune idée de la composition exacte de son noyau, les scientifiques se sont intéressés à ses voisins, les astéroïdes ferreuses situées dans la ceinture principale.

En étudiant les isotopes du molybdène et du tungstène présents dans les astéroïdes de ce groupe situé entre Mars et Jupiter, les scientifiques ont conclu que ces astres ont été formés dans deux réservoirs distincts entre 1 et 4 millions d’années après la formation du système solaire.

« Jupiter est la plus vieille planète de notre système solaire, et son noyau solide s’est formé bien avant que le gaz de la nébuleuse solaire ne se soit complètement dissipé, ce qui concorde avec le modèle d’accumulation du noyau établi pour les géantes gazeuses » précise Thomas Kruijer, auteur du rapport et chercheur à l’Université de Münster.

 

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